Le Projet Chrysalis
Les Projets Hand in Hand
D’une chrysalide à un papillon
« Chrysalis* » accompagne les diplômés de l’école Balashram après leur scolarité, dans leur envol dans la vie.
A l’école résidentielle Balashram, les élèves acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires à leur vie d’adulte. A la fin de leurs douze années de scolarité, chaque élève reçoit des conseils et de l’aide pour créer un plan personnalisé pour l’avenir, et poser les jalons vers une future profession ou vers le suivi d’ études supérieures.
Des unités d’enseignement supplémentaires préparent la classe de fin d’année à l’examen du conseil scolaire – un examen de fin d’année central et final effectué dans tout le pays et qui est obligatoire pour l’admission dans les écoles et les universités pour suivre des études supérieures. Parallèlement, des cours sont proposés aux jeunes étudiants afin d’acquérir des connaissances et des compétences pour des professions créatives, techniques et manuelles. Très souvent, les élèves qui quittent l’école sont des orphelins sans famille pour les soutenir une fois qu’ils ont terminé leurs études à l’école résidentielle. L’objectif du projet « Chrysalis » est de garantir un soutien continu à ces jeunes.
« Chrysalis » vient du mot grec « chrysos », qui signifie « or », et fait référence à la chrysalide dorée qui se transformera en papillon. De la même manière, les jeunes seront escortés dans leur « envol » dans la vie. A cet effet, une base de données a été créée pour aider les élèves à trouver des établissements d’enseignement appropriés. Une brochure sur la collecte de fonds offre des moyens d’identifier les sources possibles de soutien financier. L’objectif est d’identifier les groupes cibles en Inde qui pourraient soutenir financièrement ces jeunes dans leur formation continue.
La construction du Balashram a également pour conséquence le développement des infrastructures du petit village d’Arua. Ce village structurellement faible a vu son économie grandement améliorée. Les épiciers et les fermiers du village bénéficient de la présence de l’école dans le village. La demande croissante de l’école profite également aux femmes du village qui cousent les vêtements des enfants, ceux-ci ayant besoin en moyenne de trois uniformes par an.