Gazette février 2012

Chers Amis de Hand in Hand,

Après un temps de silence indépendant de notre volonté, nous reprenons la diffusion de La Gazette, dont nous vous proposons ici la cinquième édition.

Nous espérons que vous l’apprécierez.

Un Bon début d’année à tous

Bien cordialement

L’équipe de Hand in Hand France.

Sommaire du n°5

  • Il était une fois… Là où il n’y avait pas d’espoir, maintenant la joie règne !
  • Les élèves du Balashram aident les victimes des inondations en Orissa
  • Des camps de santé supplémentaires pour faire face aux risques d’épidémie

Il était une fois… Là où il n’y avait pas d’espoir, maintenant la joie règne !

Aujourd’hui, Amit peut jouer insouciant avec ses amis

Quand Amit a été trouvé,  il était tout seul. Il était alors âgé de 3 ans. Ses jeunes parents, des ouvriers itinérants, travaillaient loin de leur foyer. Ses vêtements étaient déchirés et ses genoux écorchés. Il avait tellement faim, qu’il mangeait les insectes qu’il trouvait.

C’est ainsi qu’était la vie d’Amit, il y a 3 ans. Aujourd’hui, Amit est un tout autre enfant grâce au Hariharananda Balashram. Ses yeux brillent quand il parle de ses études et de ses amis. Il apprend l’anglais, il adore chanter et faire de magnifiques dessins qu’il veut montrer à quiconque croise son chemin.

Amit, comme la plupart des enfants du Balashram, est la première personne de sa famille à recevoir une éducation et une instruction. Aussi, il est le premier de sa famille qui peut vraiment rêver d’un futur libre de tout servage dû à la pauvreté, libre du spectre de la famine.

Le Hariharananda Balashram est le foyer et l’école de plus de 320 garçons et filles tels qu’Amit.

Certains sont orphelins, d’autres viennent de milieux et d’environnements totalement désespérés. Tous les enfants du Balashram ressentent de la gratitude, parce que maintenant, filles et garçons peuvent rêver d’un bel avenir. Et quand ils font de tels rêves, comment ne peuvent-ils pas être joyeux et faire le plus beau des sourires ?

Les élèves du Balashram aident les victimes des inondations en Orissa

L’Orissa a 482 km de côtes qui rend cet état vulnérable aux cyclones, aux inondations et aux orages. En septembre dernier, des pluies diluviennes dans les états voisins de Chaatisgarh et Jharkahand ont entraîné l’afflux d’énormes quantités d’eau en Orissa, alors que ce dernier était déjà sous des trombes d’eau. Ces inondations graves ont affecté plus de 2 millions de personnes.

Dix-neuf districts d’Orissa ont été affectés par les inondations, le district de Kendrapara ayant été de loin le plus touché, dont neuf quartiers touchés très durement. Les habitants ont dû faire face à des situations très difficiles. L’écoulement de deux réservoirs d’eau couplé avec des marées de forte intensité ont empiré les choses.

Une belle entraide !

Des volontaires de Prajnana Mission ont travaillé sans relâche du 16 au 20 septembre 2011 afin de soulager les victimes des inondations du district de Kendrapara. Pendant les deux premiers jours, les élèves du Balashram sous la guidance de leur professeur d’éducation physique, qui est également un Chef Scout, Monsieur Gopinath Das, ont activement participé aux secours. Certains ont emballé de la nourriture devant être distribuée aux familles.

Parmi les élèves plus âgés, certains ont aidé les membres du personnel du Balashram à transporter, décharger et distribuer du matériel de secours dans les villages de Pattamundai, qui ont été encerclé de tous les côtés par l’eau pendant une quinzaine de jours. Le matériel de secours a été transporté par le tracteur de l’ashram sur une partie du trajet, puis transporté en bateau jusqu’aux personnes victimes des inondations.

Des besoins énormes sur le terrain

Après avoir distribué à plus d’un millier de familles des paquets de nourritures composées de flocons de riz, de sucre et de biscuits secs, la même équipe est revenue le lendemain matin pour apporter 3 tonnes de nourriture pour le bétail dans les mêmes villages.

En effet, tous les pâturages étant inondés, 562 vaches ont été surprises par les pluies, et ont été affamées pendant une longue période. Le bétail est souvent la seule richesse que possèdent les villageois, et une source importante de protéines grâce au lait qu’il produit.

De plus, Prajnana Mission a mis en place de nombreux camps dans les districts de Kendrapara, Puri et Cuttack, dans lesquels ont été distribués de la nourriture aux personnes et du fourrage pour leur bétail.

Les élèves du Balashram ont non seulement participé au travail de la communauté, mais également quitté les environs sécurisants de l’école, pour participer aux opérations de secours des zones affectées par les inondations. De telles situations préparent ces élèves aux dures réalités de la vie auxquelles ils auront à faire face dans le futur.

Des camps de santé supplémentaires pour faire face aux risques d’épidémie

Afin de prévenir tout risque d’épidémie suite aux inondations, un nombre accru de camps de santé ont été mis en place par Prajnana Mission. Alors que l’eau est contaminée dans les régions inondées, il est nécessaire de distribuer de grandes quantités de comprimés pour la purification de l’eau de boisson, des antibiotiques et des médicaments contre la diarrhée. Un nombre accru de médecins a ainsi été engagé afin de pouvoir faire face à l’afflux énorme des patients.

Dès le début des inondations, Hand in Hand Europe a pu immédiatement débloquer 10000 euros de son fond réservé aux Catastrophes Naturelles.

Ce fond fait partie du budget annuel de Hand in Hand Europe et est reconstitué par vos dons.

De plus, Hand in Hand France a fait un transfert spécial en faveur des inondations en Orissa 2011 de 1100 euros.

Merci à tous !

 « Un individu ne peut faire de plus grande erreur que celle de ne rien faire parce qu’il pense ne pouvoir faire que peu ».  Edmund Burke

  « Une goutte peut faire la différence ».

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