Gazette février 2013

Chers Amis de Hand in Hand,

Voici la septième édition de « La Gazette de Hand in Hand ». avec toujours autant de Joie et de Belles Choses à partager avec vous !!

Toute l’équipe de Hand in Hand France espère de tout cœur que vous avez bien commencé cette Année 2013, et vous souhaite de la continuer dans la Douceur, la Paix et la Joie !

Bien cordialement.

Sommaire du N°7

  • « J’ai un rêve »
  • Nouvelle machine à chapattis
  • Affiliation de l’école Balashram au CBSE
  • Deux microscopes pour les centres de santé de Balighai et de Cuttack

« J’ai un rêve »

Banita Nayak est née en 1999, 3 semaines après le terrible « super-cyclone » qui ravagea l’Odisha  (ex-Orissa) et prit la vie de milliers de gens. Aujourd’hui, à 13 ans, son rêve est de devenir une danseuse de danse traditionnelle Odissi.

D’après un reportage au Balashram de Nada Steinmann

Concentrée, et à la fois détendue, elle se meut gracieusement au rythme de la musique. Ses pas expriment une poésie magnifique. Quand finalement elle salue l’audience, tout le monde l’applaudit. Elle regarde avec gratitude dans le hall de l’école résidentielle Balashram, où sa mère, Chabirani, est assise.

Toutes les deux sont conscientes que l’école, qui a admis Banita en Juin 2004, lui offrira un bel avenir, avec de bonnes perspectives.

La vie ne leur a pas toujours été facile. Chabirani, une habitante du village de Kochila en Odisha, était enceinte, quand, en novembre 1999 des milliers de gens essayèrent de se sauver des vagues diluviennes provoquées  par l’ouragan.

Sauvée par une branche d’arbre

Alors que le père de l’enfant à naître fut saisi par les eaux, la future maman réussit à se tenir à
une branche d’arbre et échappa ainsi à la mort. Beaucoup d’autres purent sauver leur vie en grimpant sur des arbres.

Cependant, la  pluie continua de tomber pendant 4 jours avec des vents soufflants à plus de 200 km/h. Affaiblis ou ayant été mordus par des serpents, beaucoup ne purent plus s’agripper aux arbres et tombèrent dans les eaux.

Miraculeusement, Chabirani réussit à survivre.

L’histoire ne s’arrête pas ici. Quelques jours plus tard, quand l’ouragan se calma finalement, la future maman trouva son village complètement détruit. Les vagues avaient emporté non seulement ses biens mais aussi sa famille.

Banita entre dans notre monde

Chabirani dut prendre refuge dans le village avoisinant, à Jhatipari, où elle fut recueillie par des parents.

Le 22 Décembre, elle donna naissance à une petite fille, qui fut nommée « Banita ». La jeune maman ne pouvait pas imaginer un avenir heureux pour sa fille, du fait qu’elle n’avait ni travail ni argent et qu’elle était dépendante d’autres personnes pour survivre.

Par conséquent, c’est avec une plus grande joie encore, que, Banita Nayak, sélectionnée et admise au Balashram en Juin 2004, soit aujourd’hui une élève en classe 7 et apprend la danse Odissi avec succès, pendant que sa mère vit toujours à Jhatipari, dans une maison qu’elle a construit avec l’aide des villageois. « J’ai un rêve », dit humblement la petite Banita du haut de ses 13 ans. Tout le monde sait que, quand elle sera grande, elle aimerait devenir une danseuse Odissi.

La machine à chapattis

Au Balashram, les enfants reçoivent des repas végétariens sains et simples. Qu’il s’agisse du déjeuner ou du dîner, le repas est composé généralement de riz, de dahl (lentilles) et d’un curry de légumes. En ajoutant des galettes de pain (chapattis) à leur menu, cela permet d’ajouter une autre céréale et de varier ainsi les repas. Cependant, préparer à la main des chapattis pour 360 enfants (480 à terme), qui peuvent facilement en manger plusieurs par repas,  est pratiquement impossible. Aussi a-t-il été décidé d’acheter une machine à chapattis semi-automatique qui puisse remplir cet objectif. Mais quelle machine choisir ?

D’après un reportage au Balashram de Monsieur Chandrakanta

« Plusieurs volontaires se sont proposés pour nous aider dans cette recherche. Après avoir étudié 4 à 5 machines et visité un lieu où ce genre de machine était déjà en service, nous avons arrêté notre choix sur la machine que nous avons maintenant achetée. Une bonne négociation avec le vendeur nous a permis d’acheter la machine à un bon prix. La machine fait 1000 chapattis en 1 heure.

Nous avons acheté également un pétrin afin de pouvoir préparer de la pâte en grande quantité.

Cela a pris presque deux mois entre le moment où nous avons passé la commande et celui où
la machine a été livrée. Un technicien est venu l’installer et nous a montré son mode de fonctionnement. » Dorénavant, les enfants ont des chapattis à leur repas.

Affiliation de l’école Balashram au CBSE

L’école résidentielle Balashram a fait une demande d’affiliation au CBSE (Central Board of Secondary Education), qui est la commission centrale de l’enseignement secondaire. Le CBSE est la meilleure filière d’éducation scolaire gouvernementale en Inde.

Parallèlement, l’école Balashram a changé son système d’évaluation des connaissances, conformément aux recommandations du CBSE :

  • les examens écrits habituels ont été remplacés par le système d’évaluation en continu ; chaque trimestre les élèves ont deux épreuves de contrôle continu et une évaluation de fin de trimestre.
  • les notes sont remplacées par des méthodes d’évaluation plus qualitatives, afin d’éliminer la phobie des examens scolaires, et d’encourager le travail tout au long de l’année.

Deux microscopes pour les centres de santé de Balighai et de Cuttack

L’Inde est à la pointe de la technologie. Cependant, tout le monde n’a pas encore accès aux soins dans ce pays de plus d’un milliard d’individus, et le matériel médical fait défaut dans les zones rurales et déshéritées. Être « Main dans la Main », telle est la devise de l’association.

Un généreux donateur autrichien de l’université de Salzbourg a ainsi fait don, par l’intermédiaire de Hand in Hand, aux centres de santé caritatifs Hariharananda de Balighai et de Cuttack de deux microscopes ReichertBionar de seconde main, à la grande joie de leurs nouveaux utilisateurs qui les utiliseront efficacement pour le bien-être de tous.

« Un individu ne peut faire de plus grande erreur que celle de ne rien faire parce qu’il pense ne pouvoir faire que peu ».  Edmund Burke

« Une goutte peut faire la différence ».

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